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La Houille Blanche
Number 1-2, Février 1994
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Page(s) | 175 - 180 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/lhb/1994024 | |
Published online | 01 October 2009 |
Aptitude des stations d'épuration à boues activées à absorber des pointes de pollution par temps de pluie
Cabinet MERLIN/A.G.H.T.M.
A l'échelle d'une année, les déversements de réseaux unitaires liés aux pluies représentent une à trois fois la pollution résiduelle d'une station d'épuration fonctionnant bien par temps sec. A l'échelle d'une journée, ces déversements peuvent atteindre une dizaine de fois le rejet de temps sec d'une station fonctionnant correctement. L'objectif maximal, au moins provisoirement, d'un stockage suivi d'un traitement d'eaux apportées à un réseau unitaire par des pluies, est limité au cas de la pluie se produisant 2 à 4 fois l'an. La vidange en une journée du stockage impose alors à la station d'accepter un débit égal à 6 fois le débit moyen de temps sec. Sous réserve d'une augmentation importante des ouvrages, il reste encore possible d'assurer pendant la pluie un maintien des rendements au moins pour la pollution carbonée. La capacité de traitement des eaux n'est pas la seule limite aux possibilités d'accepter des surcharges dues aux apports de pluies. Il est également nécessaire de disposer un traitement des boues adapté à ces conditions de fonctionnement.
© Société Hydrotechnique de France, 1994