Numéro |
La Houille Blanche
Numéro 1-2, Février 1994
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Page(s) | 211 - 216 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/lhb/1994032 | |
Publié en ligne | 1 octobre 2009 |
Dépollution des eaux pluviales : utilisation de la décantation lamellaire
1
Compagnie Générale des Eaux - 78, chemin des Sept Deniers - 31200 Toulouse
2
I.N.P.T. - Place des Hauts Murats - 31000 Toulouse
3
Anjou-Recherche - 24 rue Saarinen - SILIC 248 - 94568 Rungis Cedex
4
Agence de l'Eau Adour-Garonne - 90, rue Féretra - 31400 Toulouse
5
SOGEA - 280, avenue Napoléon Bonaparte - BP. 320 - 92506 Rueil-Malmaison Cedex
Le programme de recherche, lancé à partir de novembre 1987 par la ville de Toulouse en collaboration avec la Compagnie Générale des Eaux, a permis, dans un premier temps, de définir les caractéristiques physicochimiques et hydrodynamiques des eaux de ruissellement sur la ville. Au vu de ces résultats, une expérimentation utilisant la décantation lamellaire a permis de montrer la validité de ce système de dépollution des eaux et d'envisager le passage à une expérimentation d'échelle industrielle. En novembre 1987, un programme de recherche sur la réinjection en nappe phréatique des eaux de ruissellement était officiellement lancé par la Ville de Toulouse avec la collaboration de partenaires scientifiques, publics et privés, dans le cadre du service de l'assainissement. La Compagnie Générale des Eaux, Centre Régional du Sud-Ouest qui gère actuellement ce service a poursuivi les activités de recherche qui s'y étaient développées avec la participation de l'Institut National Polytechnique de Toulouse, Anjou-Recherche et SOGEA. La caractérisation physico-chimique des eaux de ruissellement (plus de trois cents échantillons analysés) [1], [2], [3] a montré que la pollution qu'elles transportent n'est plus négligeable, et l'objectif de réinjection en nappe a été abandonné du fait des risques de contamination qu'il implique. Le traitement de ces eaux est, par contre, devenu à l'ordre du jour. Les principaux facteurs polluants sont en fait contenus dans les matières en suspension (tableau 1). Un traitement de ces eaux implique donc leur élimination. Deux solutions se présentaient : - la filtration, abandonnée du fait du colmatage quasi-immédiat des divers milieux filtrants utilisés; - la décantation : ce procédé a été retenu à la suite d'une étude des caractéristiques physiques des MES. Masse volumique = 3,1 g/cm3 Granulométrie (Ø < 40 μm) = 67 % Vitesse de chute (Ø < 53 μm) = 76 % > 1 m/h
© Société Hydrotechnique de France, 1994